Peu avant San Juan, nous nous arrêtons au village de la Difunta Correa. Ce nom fait référence à Déolinda Correa, qui d'après la légende, pendant les guerres civiles des années 1840, suivit à pied à travers les déserts de San Juan, les déplacements du bataillon dans lequel était enrôlé son mari malade. Elle transportait des vivres, de l'eau, et surtout leur fils encore bébé. Une fois qu'elle eut épuisé ses maigres provisions, la faim, la soif, la fatigue, eurent raison d'elle. Lorsque des mûletiers trouvèrent son cadavre, ils découvrirent que le bébé tétait toujours le sein de sa mère morte. La survie de son fils est le premier de la longue série de miracles qu'on lui a attribués.
Pour le peuple argentin, la Difunta Correa n'est pas une sainte au sens stricte, mais plutôt une "âme", une morte qui accomplit des miracles et intercède auprès de dieu en faveur des croyants. Dans les 17 chappelles du village, les pélerins déposent des offrandes en échange de toutes sortes de demandes. Le long des routes dans toute l'Argentine, on trouve des petits autels dédiés à la Dufunta Correa, à côté desquels sont posées des bouteilles d'eau censées étancher sa soif.
Encore une journée riche en découvertes et émotions... Pas le temps de se poser, nous voilà parties pour 14h de bus, direction Salta.
q lindas fotos!! espero q sigan disfrutando de su viaje hermoso por sudamerica, les mando un beso enorme a las tres, q sean muy feliz. Rodrigo Ricardo ja ja
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